Ducoup, ça a donné un résultat rapide. On a des armes, on les utilise bien, avec intelligence, comme Wendie (Renard) sur les coups de pied arrêtés , mais on les varie aussi.
VillarsSpectacle "C'était pas prévu comme ça" par Grégory Cometti, Emmanuel Carlier et Philippe Urbain Par Mairie de Villars - 30 mai 2018 à 09:00 - Temps de lecture :
ComédieC'était pas prévu comme ça à Chazelles sur Lyon Sortie Culturelle Consultez les Horaires Avis sur cette Sortie Culturelle et le Plan d'Accés. Ajouter un lieu sur libre et c'est complètement gratuit ! Qualité de Vie. Population et nombre d'habitants de Chazelles sur Lyon ; Niveau de vie, revenu et categories sociales; Délinquance et insécurité Ã
Comédie: C'était pas prévu comme ça. Nouveau conseil municipal? Nouveau site internet! Notre offre clé en main pour 2€ par jour! Cet événement est terminé. eTerritoire vous propose de consulter dans cette page l'agenda des prochains événements qui se dérouleront à proximité déposez gratuitement vos annonces et vos événements signalez une erreur
ça retombe comme un soufflé .." Anonymous528371, le 13/10/2007. Hello ! Suis matinale car au boulot mais bon c'est calme alors j'en profite pour faire un petit post $🙂 Après une déception amoureuse, me voici à nouveau sur le "marché de l'emploi" ! Depuis, deux entretiens d'embauche ratés , oui c'est pas énorme mais je sélectionne pour aller vers ce qui me plait et
Offre10Gb/s serait prévu pour 2023. Avec des mentalités comme ça l'homme serait encore en train de gratter les racines pour s'alimenter. Toute opportunité de
. Tu ne vas pas sortir comme ça ? Le féminisme expliqué à mon père » est le premier ouvrage de la Rouennaise Fanny Anseaume, sorti le 23 mars 2021 aux éditions Leduc. À travers vingt phrases sexistes du quotidien, l’écrivaine tente de créer un lien générationnel grâce à la pédagogie et aux retours d’expériences. Interview. Ce sont des trucs de bonnes femmes », Est-ce qu’elle a un Jules ? », Elle l’a cherché un peu non ? »… Ces phrases, la majorité des femmes les ont entendues au moins une fois dans leur vie. En ouvrant un pont générationnel entre son père et elle, la trentenaire Fanny Anseaume tente de construire une discussion autour de vingt phrases sexistes du quotidien. Avec beaucoup de tendresse envers son père et en s’appuyant sur de nombreux ouvrages féministes, la Normande parvient à crédibiliser son ouvrage tout en nous donnant le sourire et un sentiment de révolte. Émotion et savoir se mêlent aux couleurs acidulées de l’ouvrage pensé pour expliquer les luttes féministes et les écarts générationnels. Paris-Normandie Comment s’est déroulé le processus d’écriture ? Fanny Anseaume J’étais en pleine réflexion sur ces sujets-là . J’ai emmagasiné beaucoup de connaissance donc j’avais vraiment envie d’écrire sur le féminisme. En parallèle, je voulais écrire une lettre à mon papa. Les deux envies se sont croisées pour en faire livre ! J’ai d’abord avancé seule sur le projet mais c’est ma sœur qui m’a poussée à faire un synopsis. Dès que j’ai signé pour faire le livre, j’en ai discuté avec mon père. Je suis retournée à Bois-Guillaume, près de Rouen et j’ai partagé un moment avec lui seule à seule autour de ce sujet. Quand il l’a lu, il était très fier de moi. Ça m’a fait très plaisir, il en a même parlé autour de lui avec ces copains, mais il ne va pas devenir féministe non plus ! Le but, c’est justement d’ouvrir la discussion. » P. N. À qui s’adresse ce livre ? F. A. Il s’adresse à tout le monde. J’ai déjà eu des retours de femmes. Elles sont très contentes du bouquin, elles ont appris plein de choses, mais j’aimerais avoir des retours de personnes plus âgées aussi. Je donne des pistes de réflexions à tout le monde parce que l’avenir est encore à créer ! » T’es sûr que tu veux faire du rugby ? » P. N. Comment avez-vous sélectionné les phrases du livre ? F. A. Elles sont tirées de mes propres expériences. À part quelques-unes, dont tu ne vas pas sortir comme ça ». Celle-ci, mon père ne me l’a jamais dite. C’est plutôt ma mère ! Ça me touche vraiment au cœur de faire le lien avec mon père, je l’aime beaucoup. D’un côté, il peut sortir des phrases vieux jeux mais d’un autre, je peux tout lui dire. » P. N. Est-ce qu’il y a une phrase en particulier qui vous a marquée ? F. A. T’es sûre que tu veux faire du rugby ? Celle-ci a été un déclencheur pour le coup. J’étais naïve ! Je voulais faire du sport et la fête quand j’étais étudiante, mais je me suis rendu compte que les gens trouvaient ça bizarre de faire du rugby en étant une femme. Je suis tombée de haut. C’était un exemple très concret et j’ai été beaucoup jugée là -dessus. » P. N. Vous vous basez sur de nombreux ouvrages féministes, pourquoi ? F. A. Je n’avais pas prévu que ce soit aussi complet et aussi long ! Ça m’a pris beaucoup d’énergie. Mais ça me paraissait essentiel et ça m’a aussi permis de me cacher un peu derrière leurs études et leurs ouvrages. Je n’ai pas l’impression d’être encore légitime intellectuellement sur ce sujet, je continue d’apprendre et je fais des études de genre. Mais ça… c’est un combat entre moi et moi ! » P. N. Est-ce que vous avez toujours été féministe ? F. A. Le mot féministe est un terme que j’ai du mal à m’approprier. Un jour une copine m’a dit Tu as toujours été féministe. » Mais je pense que j’ai surtout toujours été un peu en colère contre les injustices. J’ai eu le déclic avec des comptes Instagram militants mais aussi avec le podcast à soi de Charlotte Bienaimé ou encore le livre de Virgines Despentes, King Kong Théorie. » P. N. Avant vous étiez dans la mode, est-ce que c’est aussi un milieu qui vous a fait réaliser des choses ? F. A. Oui, beaucoup. Même si je me suis éclatée dans ce travail, le rapport au corps des femmes qui est magnifié, mis sur un piédestal. C’est du sexisme inversé ! Je me suis de plus en plus renseignée sur l’émancipation de la femme, l’anti-capitalisme, ça m’a permis de me poser de vraies questions. Mais il ne faut pas oublier qu’il y a beaucoup de femmes puissantes aussi dans la mode. » P. N. En terminant votre ouvrage, on est un peu déprimé ! Est-ce que ces phrases tendent à disparaître ? F. A. Je suis sûre que ça va changer. Il ne peut pas en être autrement ! Il y a de plus en plus de débats, de conférences, d’art, de nouvelles représentations culturelles. Cette époque me réjouit vraiment, il y a des podcasts, des livres qui parlent du féminisme. Toutes les femmes aujourd’hui peuvent essayer de se raccrocher à un point qui leur convient. Mais je pense que la meilleure approche dans le féminisme, c’est l’émotion et c’est ce que j’ai voulu faire dans ce livre. » Découvrir plus de vidéos
Commentaires additionnels Pour ajouter des entrées à votre liste de vocabulaire, vous devez rejoindre la communauté Reverso. C’est simple et rapide comme comparaison like Il est comme son père. He's like his father. Je voudrais un manteau comme celui de la photo. I'd like a coat like the one in the picture. tout comme son père just like his father fort comme un bœuf as strong as an ox comme on dit as they say manière like Faites comme lui. Do as he does., Do it like him. comme ça =ainsi like this Ça se plie comme ça. You fold it like this. Faites-le comme ça. Do it like this., Do it this way. C'était un poisson grand comme ça. The fish was this big. comme ça, ..., Comme ça on n'aura pas d'ennuis. That way we won't have any problems. comme cela, ..., Comme cela nous n'aurons pas d'ennuis. That way we won't have any problems. comme ci, comme ça so-so "Comment est-ce que tu as trouvé le film?" - - "Comme ci comme ça." "What did you think of the film?" - - "So-so." "comment ça va?" - - "comme ça" "how are things?" - - "ok" =en tant que as donner comme prix to give as a prize se donner comme objectif de faire qch to set the goal of doing sth J'ai travaillé comme serveuse cet été. I worked as a waitress this summer. Qu'est-ce que tu veux comme dessert? What would you like for pudding? autres locutions comme tout, joli comme tout ever so pretty comme c'est pas permis, Il est malin comme c'est pas permis. He's as smart as they come. comme quoi ce qui prouve que which just goes to show that selon quoi saying that Il s'en est tiré sain et sauf, comme quoi il y a un dieu pour les inconscients. He escaped unharmed, which just goes to show there is a god for the reckless. Il a écrit une lettre comme quoi il ... He wrote a letter saying that he ... comme il faut adv properly Mets le couvert comme il faut! Set the table properly! adj proper Ce sont des gens comme il faut. They're very proper people. =ainsi que as Elle écrit comme elle parle. She writes as she talks. Faites comme vous voulez. Do as you like. comme si as if =au moment où as Il est parti comme j'arrivais. He left as I arrived. =puisque as, since Comme il était en retard, il ... As he was late, he ... adv intensif Comme il est beau! He's so handsome! Comme il est fort! He's so strong! Regarde comme c'est beau! Look, isn't it lovely!, Look how lovely it is! Comme c'est bon! It's so good! Comme tu as grandi! How you've grown! Traduction Dictionnaire Collins Français - Anglais "comme prévu" exemples et traductions en contexte Les programmes de recherche avançaient comme prévu. She stated that the research programmes were progressing as planned. On va au manoir comme prévu. We continue back to the mansion as planned. Sur Starlight, tout se passe comme prévu. At the agency, with Starlight, everything's going as expected. Les commentaires sont maintenant exportés comme prévu. Comments are now included in the export as expected. L'équipement ne peut fonctionner comme prévu sans cette composante. The electrical or electronic equipment cannot function as intended without that part. La majorité des contrôles clés fonctionnent comme prévu. For the majority of those tested, the key controls performed as intended.
l'essentiel Les retraites doivent augmenter de 4 %. Cette hausse devait figurer sur les pensions payées le 9 août mais ça ne sera finalement pas le cas. La Dépêche vous explique pourquoi. Mauvaise nouvelle au cœur de l'été pour les 15 millions de retraités du privé. Leurs pensions devaient augmenter de 4 % lors du paiement du mardi 9 août comme l'avait promis Emmanuel Macron. Ça ne sera finalement pas le cas. Le paiement d'août sera identique à juillet. "Cette revalorisation des retraites s'appliquera à partir de votre retraite du mois de juillet, mais n'interviendra pas sur le paiement du 9 août", prévient l'Assurance retraite sur son site internet. Du retard à l'Assemblée nationale La hausse de 4 % des pensions a bien été votée par l'Assemblée nationale et le Sénat dans le cadre des mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat. Mais le processus législatif a duré plus longtemps que prévu. La loi n'a pas pu être promulguée à temps pour que la Caisse nationale d'assurance vieillesse ait le temps de refaire ses calculs et modifie les virements envoyés aux 15 millions de retraités. Pour une pension de retraite de 1200 euros mensuels, la hausse va représenter une hausse de 45 euros par mois. Un versement rétroactif Malgré ce retard, les retraités du public et du privé ne seront pas perdants. La revalorisation votée est rétroactive au 1er juillet 2022. Les 4 % dus au titre des retraites de juillet, qui auraient dû être versés mardi 9 août, ne sont pas perdus. La revalorisation devrait apparaître sur le versement du 9 septembre. Cette revalorisation ne concerne que la pension de retraite de base. Les ex-salariés du secteur privé, rattachés au régime de l'Agirc-Arrco, devront attendre le mois de novembre pour savoir si leur retraite complémentaire sera ou non revalorisée. Nouvelle hausse en janvier 2023 ? Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a déjà indiqué qu'en raison du niveau de l'inflation actuel et à venir à la rentrée, les pensions de retraite pourraient de nouveau être revalorisées le 1er janvier 2023.
Publié le 16 déc. 2019 à 700Mis à jour le 16 déc. 2019 à 900Il n’y a pas que le boulot dans la vie ! Voilà ce que semblent vouloir dire ces jeunes actifs qui font le choix de réduire leur temps de travail. D’après un sondage OpinionWay de 2017, 39% des jeunes entre 18 et 29 ans cherchent avant tout un bon équilibre entre vie personnelle et professionnelle dans leur autant, ceux qui choisissent de passer à temps partiel au début de leur carrière restent encore rares et sont majoritairement des femmes. D’après l’enquête emploi de l’Insee de 2018, 18% des femmes salariées trentenaires étaient à temps partiel à leur initiative, contre 2% des hommes de la même tranche d’âge. Les motifs invoqués variaient aussi selon le sexe raisons familiales 3 femmes sur 4, contre 2 hommes sur 5, reprendre des études ou exercer une autre activité professionnelle 3 hommes sur 10, contre moins de 1 femme sur 10 ou encore avoir du temps libre moins de 1 salarié sur 10."Je ne débranchais jamais"Parfois, un élément déclencheur peut être à l’origine de cette réduction du temps de travail. C’est le cas de Benoît, 29 ans, diplômé d’une école d’ingénieurs. Embauché en CDI il y a cinq ans par une société d’informatique à Nantes, Benoît a passé ses trois premières années à temps plein. "Je travaillais entre 40 et 45 heures par semaine, j’avais beaucoup de responsabilités. Je ne débranchais jamais. J’avais l’impression d’être au travail 90% de mon temps", témoigne-t-il, assis devant un burger en est arrêté deux semaines pour surcharge de travail, il se rend compte à quel point il était "impliqué émotionnellement" dans son boulot. Il se pose la question de se mettre à son compte. Mais son chef veut le retenir. Les deux trouvent alors un compromis ce sera un temps partiel, à 3 jours par semaine. Ce qui permet à Benoît d’avoir enfin du temps pour sa passion, la musique. "Auparavant, je n’arrivais pas à trouver du temps pour pratiquer, ça me frustrait beaucoup", confie ce passionné de musique électro. Désormais, il profite de son temps libre dans la semaine pour composer, mixer et, parfois, jouer dans des Karine Briard, économiste à la Dares, le service statistique du ministère du Travail, le temps partiel par choix "interroge les conditions et l’intérêt du travail. Il y a là une certaine idée qu’il faut peut-être se distancier de son travail", analyse-t-elle. Elle complète "Ces personnes peuvent chercher à se réaliser dans d’autres sphères de leur vie, pour que leur travail ne soit pas central. Comme ça, si leur environnement de travail change et évolue défavorablement, elles auront une zone ressource.""Je ne comptais pas mes heures"A 28 ans, Louis aussi a décidé de décélérer. Son travail pourtant semblait être un "job de rêve", comme il le dit lui-même. Ce diplômé d’un master en développement durable a commencé sa carrière comme analyste crédits dans un fonds d’investissement spécialisé dans le microcrédit pour des ONG, à une année où il parcourt le continent sud-américain pour sa boîte, il se spécialise sur trois pays le Guatemala, le Nicaragua et l’Equateur. Il est amené à se rendre dans ces pays tous les deux mois, pour une durée moyenne de 3 semaines sur place. "Il y a un truc un peu grisant car tu travailles pour la bonne cause et ça a du sens à fond, souligne-t-il. Mais en même temps, très vite, l’équilibre de ma vie pro et perso est devenu très compliqué pour moi c’était impossible de planifier quoi que ce soit et je ne comptais pas mes heures lorsque j’étais en déplacement. Même si mon travail était chouette, il me changeait et absorbait toute mon énergie."En juillet 2018, après avoir partagé son envie de démissionner avec sa cheffe, un compromis est trouvé il travaillera désormais 3 jours par semaine, sur un poste créé pour lui à Bruxelles. Louis décide de mettre son temps libre à profit en étant bénévole un jour par semaine pour une association qui vient en aide aux sans-abris à sacrifice financier assuméQuid des finances pour Louis et Benoît ? Les deux ont réussi à conserver un niveau de salaire très correct, eux qui sont célibataires et sans enfants à charge. Alors qu’il touchait euros net par mois à plein-temps, Benoît est descendu à environ euros à temps partiel. De son côté, Louis gagne désormais autour de euros net par mois, au lieu de euros auparavant. Les deux sont bien conscients de la chance qu’ils ont. "Si je gagnais 800 balles, c’est sûr que je ne ferais pas le malin, observe Louis. Honnêtement, je pensais que le manque à gagner serait beaucoup plus important en passant à mi-temps."Ce qu’il n’avait pas prévu non plus, c’est le changement de regard de leur entourage. "Certains me font comprendre que je n’ai pas d’ambition, j’ai l’impression de baisser un peu dans leur estime, confie-t-il. Mais je me suis rendu compte très vite que lorsque tu souhaites à tes collègues un bon week-end le mercredi soir, tout le monde t’envie." Même constat pour Benoît, qui s’est aperçu qu’après lui, plusieurs de ses collègues étaient passés à mi-temps. "Comme le temps partiel est plus répandu, il est peut-être moins stigmatisé qu’il y a quelques années", observe Karine Briard de la pendant la grossesse de sa compagneQuand Romain, 31 ans, a annoncé à ses proches qu’il allait travailler à mi-temps pendant la grossesse de sa compagne et arrêter complètement au moment de la naissance de son fils, ses amis l’ont plus qu’encouragé. "Plusieurs de mes copains qui avaient déjà eu des enfants m’ont dit qu’un congé paternité de 10 jours, ce n’est vraiment pas assez, raconte-t-il. Et puis, je ne me voyais pas laisser ma compagne toute seule le premier mois gérer le bébé alors que c’est un projet à deux."Une pause complètement assumée, dans la carrière de ce gros bosseur qui a déjà eu plusieurs vies pro, entre commercial et patron de bar. Il était alors habitué aux semaines de 90 heures "je passais 80% de ma vie sur mon lieu de travail. Dans ces conditions, c’est compliqué d’avoir une vie de couple." Depuis peu, il a repris un CDD de cuisinier dans un foyer de jeunes travailleurs, qui lui laisse tous ses après-midi libres pour s’occuper de son fils. S’il est bien conscient "qu’en France, on ne vit pas avec un SMIC", il sait aussi qu’il a "envie de travailler, mais pas trop".Le chiffre 60%, c’est la part des cadres de 30-35 ans qui estiment travailler trop, mais ils sont 8 sur 10 à se dire heureux au travail étude Robert Walters, 2019.
Vous avez eu la réponse que vous attendiez après la défaite contre Perpignan ? En deuxième mi-temps, oui. On a mis une mi-temps pour s’y mettre parce qu’on était un peu tendus, ce qui est normal. On n’arrivait pas à garder le ballon. On était assez imprécis, ce qui ne nous a pas permis de bien lancer le jeu. En deuxième mi-temps, c’était mieux. Même en première mi-temps, malgré cet essai qu’on prend à la fin, j’ai trouvé qu’on ne s’était pas égaré. Vous êtes menés après la première mi-temps, alors que vous étiez tranchants… Tranchants, je ne sais pas, dominants, oui. Moi je tranche le jambon mais après chacun fait ce qu’il veut. Mais oui, on a été dominants mais on avait de l’imprécision et on n’arrivait pas à tenir le ballon. Quand on le gardait, je trouvais qu’on était impatients. À l’image de cette mêlée ou on traverse, on tombe à cinq mètres de la ligne, et où en transforme le jeu par une longue sautée alors qu’il fallait jouer simple quoi. Mais c’est logique avec la semaine qu’on a passé… Vous vouliez voir des joueurs avec du caractère de champion. C’est le cas ? Oui. En deuxième mi-temps. Maxime Lucu a-t-il été un élément principal de ce succès ? Max a surtout été excellent dans la semaine. J’ai encore discuté avec lui tout à l’heure, je trouve qu’il a amené cette rébellion. Je trouve qu’il a été capable de fédérer autour de lui, d’amener les mecs avec lui, d’amener les leaders notamment. Il a été très bon dans la prise de responsabilité. Dans ce match, il a été excellent dans les initiatives alors que ce n’est pas forcément sa qualité première. Et je l’ai trouvé extrêmement bon sur les jeux au pied, notamment défensifs. Au-delà de la partie qu’il fait, il a fait une semaine incroyable. Vous avez laissé le contrôle de l’équipe aux joueurs cette semaine. Comment l’avez-vous vécu ? Je me suis fait chier. C’était difficile parce que j’ai pris un risque important mais il fallait que l’on se révolte, ce n’était pas possible autrement. Ce que je leur ai dit après le match, c’est qu’on ajuste fait ce qu’on aurait dû faire la semaine dernière. Depuis trois mois, il y a tellement de promesses non-tenues. Parfois tu perds les matchs parce que l’adversaire est plus fort, c’est le sport, c’est la vie. Parce qu'à Perpignan, quand tu n’es pas foutu de faire un match nul dans un match qu’on avait imaginé gagner… Ça a le don de me gonfler. Je trouve qu’on a juste rétabli une vérité. On est au même niveau que l’année dernière en demi-finale. Vous dites avoir pris un risque dans cette semaine. Celui que ça casse ? Pas que ça casse, mais il y a des choses qui ne me plaisaient pas. Il va falloir que je les règle l’année prochaine. J’ai pris cette option, j’ai froissé les joueurs et j’ai pris un risque. C’était ciblé évidemment, mais ça, c’est la vie. Ma crainte, c’était de savoir si on allait se remobiliser. Mais je crois qu’il fallait le faire. Vous n’aviez pas peur de vous mettre le vestiaire à dos ? Je me le suis mis à dos. C’est la première fois que ça m’arrive tous contre moi pour aller à la guerre. Quel discours avez-vous tenu à la mi-temps ? Très cours, très basique, comme depuis lundi. Parce que je n’ai pas envie. Je ne sais pas si ça reviendra, moi je ne triche pas. Quand je dis en début de semaine que je ne veux pas les voir, je ne veux pas les voir. Je dis les choses comme je les ressens. Mais c’est comme ça, je ne vais pas dire que c’est bien quand ça ne l’est pas. Ne pas tenir ses promesses, c’est dangereux, il ne faut pas jouer avec ça. La poignée de main avec Matthieu Jalibert en fin de match est jugée froide. Vous confirmez ? Oui, je m’y attendais. Top 14 - Matthieu Jalibert et Christophe Urios UBBIcon Sport Ça vous fait un peu plaisir aussi ? Ça montre l’ego du garçon. Bien sûr ! Mais Matthieu, c’est un champion, je le dis souvent. Mais c’est dans les deux sens. Les grands joueurs te font gagner les grands matchs. Hier, j’ai vu le Stade toulousain et j’ai vu Antoine Dupont surtout. Qu’on s’en inspire ! Quand tu veux gagner des titres, tu as besoin de tes grands joueurs. Vous avez prévu de lui parler dans la semaine, à lui et Woki ? Dans la semaine ? Non. J’ai déjà parlé la semaine dernière. Ça vous choque qu’on froisse les joueurs quand ils n’ont pas été bons ? Le geste de Cameron après son essai, je ne l’ai même pas vu, mais c’est bien, qu’il continue de marquer des essais. J’aurais préféré qu’il le fasse à Perpignan, mais il ne l’a pas fait. Les histoires après, c’est de l’enfumage. Il faut faire attention, le patron c’est moi. Personne d’autre, d’accord ? Quand je décide de ne pas parler, je ne parle pas, quand je décide de parler, je parle. Celui qui n’est pas content, il reste sur le côté. Moi je sais où je veux aller à Bordeaux et ça ne va pas, je partirai de Bordeaux. Il faut savoir ce qu’on veut, je suis très à l’aise. Votre groupe est-il si particulier ? Je n’ai jamais eu à coacher un groupe comme ça. Ce n’est pas l’heure des bilans mais j’ai les idées claires, très claires. Ce qui m’a appris le rugby, c’est que la générosité est bien plus importante que l’individualisme. Donc soyons généreux. Deux demi-finales de championnat en deux ans, cela représente quoi ? Une progression du club. Je suis venu pour ça. Mais on est juste en demi.
c était pas prévu comme ça